dimanche 27 octobre 2013

Épilogue

Il n'y a pas la Mère, ni le Père. Il y a les mères et les pères.

"Les pères t'ont rattrapé et ils t'ont mis la peur au ventre" avait-elle pensé, il y a longtemps.
"Les mères m'ont eue !" découvrit-elle un jour

Où la mère était une petite fille,
la petite fille de sa mère
perdue trop jeune.
Deuil impossible à surmonter. Son premier enfant devait l'aider à lui donner de la force pour cela
"C'est l'enfant qui te donne de la force, qui te met dans la vie"
Oui. La mère n'était qu'une petite fille et elle ne le savait pas.
Petite fille engendrant une autre - qui devait sous peine de (retomber dans la) mort lui rendre son désir à elle. Se conformer à son désir.
Où la petite fille devait sauver sa mère. Se sacrifier.
Pour recevoir gratification et reconnaissance.
"Bonne petite fille"

Plus tard, devenue femme, cette petite fille usa toute sa force, tout son amour, toute sa protection à celui qui le lui demandait: un (presque) fils ? ne sachant pas qu'en retour elle se nourrissait de la sienne et quand vint le moment où il la dégrada, elle lui courut après, lui quémandant cette reconnaissance que lui seul pouvait lui donner - sa mère.
N'avait-elle pas dit un jour: "Frère et soeur ? Mère/enfant ?"

L'enfant, des deux côtés, donnait du plaisir à sa mère.

L'énigme était, après plus de deux années, résolue.